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Eclairage public : éclairer mieux la ville et ses villages

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Eclairer mieux, une lumière juste à un endroit juste

La ville de Mons investit depuis plusieurs années dans l’amélioration de l’éclairage public avec l’objectif d’éclairer mieux et juste. A travers le plan lumière, l’ensemble de 14.514 points lumineux de l’entité seront ainsi équipés par du LED en 2028.

La stratégie de la ville de Mons en la matière est guidée par plusieurs objectifs :

  • Réduire la consommation énergétique
  • Diminuer le sentiment d’insécurité
  • Limiter l’impact sur la santé humaine et le bien-être animal
  • Diminuer la pollution lumineuse en milieu rural et dans les milieux sensibles pour la biodiversité

Une lumière juste à un endroit juste

Si l’obscurité renforce le sentiment d’insécurité, un éclairage public trop important ou inadéquat peut, quant à lui, augmenter les accidents de la route en raison de l’éblouissement des conducteurs, ou encore d’une fausse sureté qui incite à rouler plus vite.

Dans les rues urbaines, le sentiment d’insécurité des piétons est principalement lié aux zones non éclairées et non au niveau d’éclairement général, l’œil humain pouvant s’adapter à un niveau lumineux nocturne. Il est donc nécessaire d’ajuster la localisation des luminaires pour éviter les « trous noirs » mais il est aussi généralement possible de lutter contre la pollution lumineuse et d’abaisser le niveau d’éclairement d’ensemble en conservant un éclairage suffisant pour les capacités de l’œil humain.

Car l’éclairage nocturne peut effectivement provoquer des nuisances diverses. Mal situés, les points d’éclairage peuvent pénétrer de façon intrusive dans les logements et troubler le sommeil de leurs habitants.

L’éclairage artificiel affecte les rythmes biologiques et modifie les fonctions physiologiques et les comportements. Pour la faune, cela peut perturber la reproduction, l’alimentation ou encore la migration orientation/désorientation et affecter également la locomotion et la communication.

Enfin, d’un point de vue paysager, la pollution lumineuse affecte l’observation des paysages nocturnes et en particulier celle des étoiles : selon une étude menée par l’Association pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes (APCEN), un tiers de l’humanité́ ne voit plus la voie lactée, ces halos lumineux provoquant une mauvaise visibilité du ciel nocturne et des étoiles.

De nombreuses solutions ont été apportées pour réduire les nuisances et concilier les différents objectifs d’amélioration de l’éclairage public :

  • Remplacement des éclairages publics par du LED (économies d’énergie),
  • Température de la couleur des LED ne dépassant pas 3000 Kelvin (élimination de l’effet « bleu » néfaste pour la santé et pour la biodiversité),
  • Dimage à 50 % de l’éclairage de minuit à 6 h du matin,
  • Orientation des lampadaires vers le bas,
  • Ajout d’un point spécifique concernant l’éclairage intempestif au Règlement Général de Police,
  • Sensibilisations réalisées par le service environnement (notamment dans le cadre de « la Nuit de l’Obscurité »).
  • Eclairage mieux pensé pour les monuments publics (projet en cours de réalisation)

Pour compléter ce dispositif et pour répondre à une demande lancée dans le cadre du programme POLLEC et d’une stratégie biodiversité de la Région Wallonne, la Ville de Mons va travailler sur plusieurs points lumineux potentiellement superflus, cartographiés par le SPW. Dans ce travail d’identification, seuls les points lumineux situés à plus de 50 mètres d’un bâtiment ont été considérés. Les éclairages publics situés à moins de 50 mètres sont, par défaut, maintenus.

Ils ont été classés comme suit, conformément à leur impact environnemental décroissant :

  • Priorité 1 : éclairages publics situés dans le réseau Natura 2000 ou à moins de 50 mètres de celui-ci, et à plus de 50 mètres de tout bâtiment ;
  • Priorité 2 : éclairages publics situés en zone non urbanisable au plan de secteur et à plus de 50 mètres de tout bâtiment ;
  • Priorité 3 : éclairages publics situés en zone urbanisable au plan de secteur et à plus de 50 mètres de tout bâtiment.

Eclairer mieux les villages

Dans une démarche pilote et participative au niveau des villages d'Harmignies et de Spiennes, il s’agira d’identifier des espaces où la lumière serait essentielle pour les habitants et, à l’inverse, ceux où elle n’est qu’accessoire et se révèle être une gêne pour la biodiversité et une source potentielle d’économie d’énergie.

D’un point de vue biodiversité, il s’agira donc d’y développer une « trame noire », qui aura pour vocation de préserver l’ensemble des espaces qu’il est nécessaire de conserver à l’abri de la lumière artificielle pour permettre aux espèces nocturnes de réaliser leur cycle de vie

Nous travaillons ainsi sur les réseaux écologiques - composés de réservoirs reliés entre eux par l’intermédiaire de corridors - permettant de garantir la perméabilité des espaces nécessaires au développement et aux déplacements de la faune et la flore. Si la « trame verte » (pour les milieux naturels et semi-naturels terrestres) et la « trame bleue » (pour les milieux aquatiques et humides) concernent toutes les continuités écologiques, concrètement elle a souvent été envisagée essentiellement pour les espèces diurnes (c’est-à-dire les espèces qui ont leur activité vitale majoritairement le jour). C’est pourquoi, notre préoccupation est d’installer également cette fameuse « trame noire » pour les milieux présentant un niveau d’obscurité propice à la biodiversité nocturne.

Pour toute question liée à l’éclairage public, remarques ou anomalies, n’hésitez pas à vous adresser à : dHJhdmF1eC52ZXJ0QHZpbGxlLm1vbnMuYmU= +32 (0) 800 92 329

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